La Tour du quartier

Auteur: GRANDI, Pierre De
ISBN: 9782940486472
Date de parution: 01/01/2015

La Tour du quartier

11,00 CHF22,00 CHF
UGS : ND Catégorie :

Description

Un jour, j’ai vu un type tout seul, assis sur un banc, dans un square. J’ai pris note du coin de l’œil, sans plus. Avec le retour des beaux jours, je l’ai revu plusieurs fois en faisant mon tour du quartier. Sur le même banc. Tout seul. Un peu chiffonné. Calme, les yeux baissés, un sac de toile à côté de lui. 

Il m’a regardé. D’abord surpris, presque méfiant, il semblait étonné d’être assis là, sans rien faire, comme arrêté entre patience et impatience. Un peu comme moi quand j’attends que ma patronne me laisse sortir. Se pourrait-il qu’il subisse lui aussi un certain asservissement comme prix de son confort et de sa bonne conscience?

Un chien raconte son quotidien, ses rencontres, et plus particulièrement celle qui nous amènera à découvrir comment il se fait que nous lisions ce qu’un chien, contrairement aux apparences, n’a évidement pas écrit.

 

Revue de presse de Le Tour du quartier:

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LES ROSES D’ALBERT
Mâtiné d’un peu de renard avec quelque chose des hommes auprès desquels me fait vivre ma névrose, je reste néanmoins et avant tout un chien.
Que je me sens bien à quatre pattes! C’est stable, et bien commode pour renifler au ras du sol, là où j’ai le plus de chances de déceler le passage d’un intrus, là où j’espère toujours identifier l’odeur épicée de cette chienne de belle race que j’ai dans les narines et que je rêve d’avoir encore sous mon ventre. Quant à mon cerveau, il recèle un programme incontournable qui, deux fois par jour, s’impose à mon existence : je dois faire le tour du quartier, pour vivre ma vie de chien. De coins de mur en réverbères, de trottoirs en allées, je suis l’itinéraire précis que m’imposent mes habitudes, en me disant, pour me rassurer, que je les ai librement choisies.
Ça y est, ma patronne m’a ouvert la porte. Ouf ! ... A vous je peux le dire: son parfum est bien trop violent pour mon subtil odorat. C’est comme un incendie, ça me brûle les papilles, surtout lorsqu’elle vient de s’en asperger. A croire qu’elle n’en perçoit même plus l’odeur insistante qu’elle traîne partout avec elle comme une nuée. Notez que ça lui va bien une nuée, puisqu’elle est nue sous sa robe de chambre. Bien sûr, je ne vois pas sa nudité, mais je renifle et je sens qu’elle est à poil, si je peux le dire ainsi. Je peux même affirmer que, de toute évidence, elle ne s’est pas encore douchée ce matin et que ceci, poivré par les effets des gémissements que j’ai enten- dus hier soir avant que son ami Albert ne reparte, vient compliquer sa nuée.

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