Pavane… & Couleur de sable

Auteur: DELACOSTE, Suzanne
ISBN: 978-2-88387-100-7
Date de parution: 16/04/2018

Pavane… & Couleur de sable

11,00 CHF25,00 CHF
UGS : ND Catégorie :

Description

Pavane pour l’amour manqué, publié la première fois en 1954 aux Editions Rencontre
suivi de Couleur de sable, roman inédit publié pour la première fois aux Editions Plaisir de Lire en 2018

Sol, jeune femme sortant tout juste du couvent où elle a été éduquée, loge chez les Malléra, à qui son père se trouvant à l’étranger l’a confiée. Afin de conquérir un jeune homme, elle danse sa pavane. Celle-ci est racontée à la première personne, et on suit la narratrice au long de ses rêves, désirs et aspirations.

Dans la seconde partie de ce tableau romanesque, Sol vit désormais seule, et on découvre la vie intime d’une femme indépendante dans les années 1950.

Les thèmes de prédilection de Suzanne Delacoste transparaissent dans ces deux romans : les difficultés liées à la mutation de la condition des femmes ; la façon dont, décidées à échapper aux normes patriarcales et à la domination masculine, ses héroïnes bravent les convenances et suivent leurs désirs sans atteindre pour autant la sérénité ou le bonheur ; le décalage entre les aspirations individuelles et une réalité sociale hostile. Son univers fictionnel s’inscrit fortement dans la modernité littéraire des années 1950.

Revue des médias:

RTS 1ère, 8 juin 2018 :

Emission de radio du 12h30

Radio romande, 28 avril 1963
Interview de Suzanne Delacoste : quelle est votre définition du bonheur ?

 

A lire également, ses articles publiés dans la Tribune de Lausanne, Curieux et La semaine de la femme.

Nouvelle revue de Lausanne, 30 décembre 1954
Découvrez un article sur Pavane pour l’amour manqué après sa sortie en 1954.

 

 

 

 

 

 

 

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Mauvaise idée, de partir pour la mer sans retenir d’hôtel. Surtout lorsqu’on n’est pas une beauté. Sol s’est vu éconduire par une demi-douzaine de directrices qui dédaignent les « personnes seules » et ne se soucient pas d’accueillir une cliente aussi peu décorative qui, certainement, a le mauvais œil.

Puis, tout à coup, le secrétaire mal rasé de la Pension Pusillana a dit : « Une chambre à un lit ? Venez avec moi. Trop bruyante, celle-là ? On vous en donnera une autre après-midi, avec un lit à deux places. Pour le moment, reposez-vous ici et essayer de dormir. Vous devez être fatiguée après cette nuit de train. »

Pourquoi ces gens sont-ils aux petits soins ? Pourtant la maison est pleine. Avec son immense divan recouvert de cretonne à fleurs, sa fenêtre qui s’ouvre sur une succession de terrasses calcinées, la chambre fait très « voyage de noce ». L’hôtel est un peu secoué, comme une piste d’avion, par le passage des voitures et des trains conjugués, mais ce grondement couvre le coup de canon de la chasse d’eau, et, le long de la route nationale, les bougainvillées étendent leurs velours indescriptibles.

Par là-dessus, le courrier du lendemain apporte déjà une surprise. En général, les vacances de Sol se déroulent sans aventure comme sans malaises, sans chagrin comme sans bonheurs fulgurants. Ce sont de douces mesures pour rien sur la ligne mélodique de la mer. Aussi la lettre de Véronique, en annonçant son passage « avec un compagnon » fait-elle comme le bruit d’un battement de tambour : « Devine qui c’est. Tu vas être abasourdies plutôt contente. » En post-scriptum, l’amie pleine de tact ajoute : « Non, ce n’est tout de même pas Luc. Et quoi encore ? ».

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