La fille du cabinotier

Auteur: FROCHAUX, Pierrette
ISBN: 9782883870789
Date de parution: 08/04/2019

La fille du cabinotier

10,00 CHF22,00 CHF
UGS : ND Catégorie :

Description

Jeanne est, dès son enfance, confrontée à un monde de misère et de détresse sociale. Née d’une mère sans ressources et d’un père horloger privé de travail car sa vue baisse, elle est ballottée dans une société qui ne se préoccupe guère de ses pauvres.

Jeanne aura trois enfants, mais ses conditions de vie sont si désastreuses qu’elle devra se résoudre à les abandonner tour à tour. Malgré de courtes éclaircies de bonheur, en dépit de quelques amitiés sincères et d’un peu de bienveillance, la misère, la maladie, l’impossibilité de sortir de sa condition la condamnent à une lutte sans fin pour une vie plus digne.

Telle une page d’histoire, ce récit nous emmène dans la Genève de la fin du XIXe siècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. Nous pouvons y suivre les pas des personnages dans la cartographie minutieuse de la ville d’alors, ainsi qu’au long des événements historiques. La vie de Jeanne nous permet de découvrir quelle était la destinée réservée aux femmes et à la classe ouvrière au siècle dernier. Malgré une existence douloureuse, une intense volonté de vivre se déploie au fil de ces pages.

Dans la presse 

Courrier d’Oron – Septembre 2019

Avis

  1. Client Plaisir de Lire

    Un livre passionnant qui nous plonge dans un Genève pas si lointain et pourtant tellement différent.

  2. Marie Claire Suisse

    Entre l’austère Cité de Calvin et l’opulente Genève cosmopolite se nichait au tournant du XXe siècle une ville populaire vivotant de petits métiers dans de rudes conditions. Pierrette Frochaux croise le destin de Jeanne, fille d’un cabinotier (ouvrier d’horlogerie), dont la vie pauvre bascule bientôt dans la misère. Truffé de détails historiques ou sociaux très évocateurs, le roman est d’abord une galerie de portraits magnifiques d’humanité, qui semblent jaillir d’une photo sépia pour interroger notre incapacité contemporaine à mater la précarité.

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– Maman ! j’ai faim... et j’ai froid, se plaint Jeanne.
Ce matin elle n’est pas allée à l’école. Alitée, fiévreuse, elle tousse fort.
Elle a eu sept ans mercredi passé, le 28 mars 1894. Pauline, sa mère n’a pas fait de gâteau, elle est sans ressources, n’a rien à offrir à ses quatre filles. Le garde-manger est vide. Le cœur serré, elle pense se résigner à demander une aide à l’asile central de la ville de Genève. Deux de ses fillettes sont malades.
Une grave épidémie de fièvre typhoïde avait ravagé le quartier insalubre de Saint-Gervais dix ans plus tôt. Amélie, l’aînée, alors âgée de deux ans, en avait réchappé et était restée vulnérable. Jeanne, elle, est de constitution fragile, car née dans la plus grande précarité. Le foyer est ravagé par la crise horlogère.
Son père, Ernest, est âgé de cinquante-huit ans. Il bat la ville et la campagne depuis janvier pour trouver du travail. En cette période sombre, l’ouvrage est rare pour cet horloger-rhabilleur, un péclotier de Saint-Gervais, autre surnom des cabinotiers du temps de La Fabrique.

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