1) Après une incursion dans l’histoire de Vallorbe pendant la deuxième guerre mondiale dans Qui ne sait se taire nuit à son pays, vous revenez à une intrigue sur fond d’égyptologie. Comment vous est venue votre passion pour ce domaine particulier de l’histoire et de l’archéologie ?
L’archéologie et l’histoire ont toujours été ma passion. Elles font partie de notre patrimoine, de notre identité. Le présent est la conséquence directe de notre passé. Tous les drames d’aujourd’hui dans le monde en sont la preuve concrète.
2) En tant qu’auteure d’une série policière, votre séparation avec vos personnages principaux en fin de roman n’est que temporaire. Avez-vous plaisir à les retrouver à chaque début d’intrigue et à les faire évoluer d’une aventure à l’autre ?
Oui bien sûr, j’ai beaucoup de plaisir à les retrouver, sinon, je n’aurai aucun scrupule à les éliminer. Mais à chaque fin d’histoire, je ne sais pas si je vais vraiment continuer avec eux. Cela dépend de mon inspiration.
3) Avez-vous des projets d’écriture en dehors des enquêtes de Michael Kappeler ? Des projets de polars sans vos personnages récurrents, dans un milieu différent ? Et pensez-vous un jour explorer d’autres genres littéraires?
Tout est ouvert. Il ne faut surtout pas s’enfermer dans une ornière. Après trois romans avec Michael, je sens le besoin de partir sur autre chose. En même temps, j’avais déjà dit ça après Qui ne sait se taire, nuit à son pays et Michael n’a pas pu s’empêcher de revenir… Je verrai bien. Pour l’instant, Kappeler semble rester calme et discret et une autre personne commence à se manifester dans mon esprit.
Ça me plairait bien d’explorer d’autres genres littéraires. Pourquoi pas une pièce de théâtre ? Mais je ne veux pas me mettre de contraintes, écrire doit rester un plaisir.
4) Pouvez-vous partager avec vos lecteurs la photo d’un lieu, objet ou autre qui évoque votre dernier polar, Pillages? Expliquez pourquoi…
Trafics, pillages, destructions massives de sites archéologiques majeurs : la situation actuelle au Proche Orient nous donne l’embarras du choix !
Cette image vient d’un article de Bilan datant de juin 2015. Elles représentent les pièces romaines récupérées par la police tessinoise provenant d’un réseau de trafiquants d’antiquités. Vous avez ici un aperçu de ce que Michael découvre lors de son intrusion dans le Port franc de Genève et Monaco. Malheureusement, le pillage et le trafic qui en découle sont une réalité qui n’est pas prête de disparaître.
Vous pouvez commander Pillages via notre site ou le trouver en libraire…