Au cours d’un pique-nique entre voisins, Constantin Birgus fait une annonce stupéfiante. Il emmène, sa femme Tatiana et leurs trois enfants, cet été, en vacances aux îles Fidji. Incrédulité et jalousie de l’assistance. Par quel prodige la famille Birgus pourra-t elle s’offrir un voyage aussi coûteux ? Pour financer cette petite folie, Constantin tente sa chance au Loto. Mais il doit vite se rendre à l’évidence. Il ne décrochera pas le gros lot. Alors, loin de revenir sur sa promesse insensée, le père de famille multiplie les détails sur les préparatifs de cette escapade paradisiaque. Vols, hôtel, excursions, il jure avoir tout prévu. Mais le jour du départ, coup de théâtre : direction non pas l’aéroport mais l’abri atomique de la maison, devenu L’Eden oublié. Provisions pour deux semaines, aquarium avec de nouveaux poissons, jeux de société, crème solaire auto-bronzante, séances de gymnastique, soirées ciné, Constantin a décidément bien fait les choses. Les volets de la maison sont clos. Dans la cave, l’Eden oublié a ouvert sa plage. Les vacances seront belles. L’honneur de la famille Birgus sera sauf.
A moins que la réalité ne les rattrape à leur tour.
La journaliste et traductrice Cornélia de Preux, a publié ce roman en 2012. La lecture de plusieurs faits divers l’ont en partie inspirée pour écrire L’Aquarium. « A l’époque, j’avais lu un petit entrefilet dans la presse française, sans beaucoup de détails sur une affaire de séquestration familiale. Mais il y avait peu de détails. J’avais été aussi très impressionnée par l’affaire de Natacha Kampusch, cette jeune fille séquestrée pendant plus de huit ans dans une cave en Autriche de 1998 à 2006 ». Un point de départ pour la romancière qui a ensuite laissé son imagination vagabonder pour nous conter cet incroyable voyage imaginaire aux Fidji.
Simple fable au départ, le huis clos familial va bientôt virer au thriller dramatique.
La pandémie de la covid 19 et les différents confinements imposés aux familles dans tous les pays du monde imposent une relecture de l’Aquarium, sous un jour différent.
Le livre vient d’être traduit en portugais et connaît au Brésil un vif intérêt, tant auprès des professeurs d’université, que des instituteurs d’écoles obligatoires à Sao Paulo.
Raison de plus pour plonger dans L’Aquarium,
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Du même auteur, dans la collection Aujourd’hui de Plaisir de Lire,
Le chant du biloba, 🛒 pour commander, cliquez ici
Et dans notre collection Hors d’oeuvre de Plaisir de Lire, un recueil de nouvelles de Cornélia de Preux:
La fin des haricots, 🛒 pour commander, cliquez ici