Vous êtes 24% à vouloir offrir du dépaysement pour Noël. À ces fins, nous vous proposons quelques ouvrages qui devraient vous amener loin d’ici sans même quitter votre fauteuil:
Annik Mahaim, Ce que racontent les cannes à sucre
« Cependant, les pieds ainsi plantés dans mon champ, j’aime à me balancer légèrement, ainsi que le font les tiges de cannes, en m’efforçant de pénétrer leur être. J’écoute les secrets qu’elles me racontent dans le vent. Peu à peu, je deviens moi-même canne. Alors dans ce léger balancement je m’enracine dans le sol et je me hisse vers les nuages, inventant un inexprimable rapport entre la terre, l’eau, le soleil et le ciel. »
Envie de chaleur et d’océan? Partez avec la narratrice de Ce que racontent les cannes à sucre d’Annik Mahaim, sur les traces du poète Malcolm de Chazal, et rencontrez-y Mesmin, propriétaire terrien et esclavagiste, un personnage complexe et intéressant qui appartient au passé mais détient un secret qui concerne la jeune femme. Au passage, découvrez les goûts et les odeurs de l’île, et laissez-vous bercer par les vagues de l’océan indien…
L’avis des internautes: « Au terme de ma lecture, je peux dire que c’est un très beau voyage, riche en émotions et en surprises […], offrant au lecteur plus d’un voyage. » Daniel Fattore, sur le blog Fattorius
« J’ai fait un voyage étrange, une lecture dépaysante. C’est un livre à découvrir absolument. » Calie sur le blog Calie se livre
Gwénaëlle Kempter, Le Maître-Loup
« De partout s’écoulaient des fleuves de glace. Ils prenaient naissance dans les combes, se nichaient dans les cavités des parois escarpées, ruisselaient en filaments dans les couloirs pour rejoindre un parent en contrebas. Ça et là affleuraient des pitons et autres excroissances rocheuses, insolites parmi cette blancheur.
L’errance maintenait Aleksei debout. Il ne s’agissait même pas d’une raison de vivre, juste d’une question de survie. Des raisons de vivre, il n’en existait plus. »
Déçus des températures trop clémentes pour la saison? Vous rêvez de froid, de neige et de glace? Partez avec Le Maître-Loup de Gwénaëlle Kempter dans un Valais du futur qui connaît une période de glaciation et faites la connaissance d’Aleskei, un solitaire dont le but est de survivre en milieu hostile.
L’avis des internautes: « Apre et magnifique découverte que ce roman! Toute la dureté que peuvent receler les pics de granit ou de serpentine y est dépeinte, de manière magistrale, à travers la destinée d’un seul être humain, dont l’auteur dépeint avec une sobre pertinence la beauté intérieure. » Daniel Fattore, sur le blog Fattorius
« Plus que de science-fiction, Le Maître-Loup est un roman d’aventure. Son héros en est un. Un vrai. Un dur, mâle, viril, en même temps endurci et généreux, meneur d’hommes quoique solitaire, séducteur quoique se suffisant à lui-même. […] Gwénaëlle Kempter utilise toutes les recettes narratives pour donner du suspense à ce texte bien écrit, contrôlé, mesuré, évocateur. » Alain Bagnoud, sur le blog d’Alain Bagnoud.
Manuela Benuzzi Billeter, Derrière le Paravent
« Le lendemain matin, sa grand-mère vient la réveiller, félicitations Marina, j’ai appris que tu étais devenue une femme, maintenant il te faut faire très attention, quand tu as tes affaires tu ne dois pas attraper froid, tu ne peux pas te baigner dans la mer, il vaut mieux rester à la maison parce qu’on devient nerveuses, et même irresponsables. (…)
C’est le mauvais sang que l’on a dans le corps, es la sangre mala, confirment à leur tour la Maria et la Marcelita, mala sangre, mauvais sang, c’est peut-être pour cela que l’on dit ne te fais pas de mauvais sang. Heureusement que le mauvais sang sort chaque mois, sinon on mourrait empoisonnées, mais que de méchanceté nous avons à l’intérieur. Et les hommes, comment est-ce qu’ils éliminent leur mauvais sang? »
Vous avez la nostalgie de l’enfance et du passé? Avec Derrière le Paravent de Manuela Benuzzi Billeter, voyagez dans l’espace et dans le temps en vivant la jeunesse d’une jeune italienne émigrée en Espagne pendant la période franquiste…
« un regard tendre, détaché et parfois ironique sur les valeurs familiales et le monde qui les régit. »
À noter que ce roman est l’une de nos nouveautés, et qu’il est traduit de l’italien Dietro il paravento par Danielle Benzonelli…
Marguerite Burnat-Provins, Hôtel
« En l’absence des hommes, l’hôtel, libéré de l’agacement de ces désoeuvrés, prend un air plus détendu. Fardé de soleil, il ressemble à quelqu’un qui sourit, les yeux fermés. Ernestine dort, allongée, Bouboule est tranquille, les deux chats aussi. Dans sa cage de verre, Aldo doit sommeiller ; au cas d’une arrivée, toujours possible… il n’y a pas de congé pour le bar. L’âne, qu’on n’emploie jamais, prend un bain de pieds dans la mare jaune des soucis (on le destinait aux enfants), des pigeons blancs traversent le bleu, un chant arabe nasille sur le chemin des douars, ce sont les bons moments. »
Envie d’une ambiance qui rappelle un peu celle de L’Étranger de Camus? Partez dans la moiteur du climat marocain avec Hôtel, de Marguerite Burnat-Provins.
« voici Hôtel, longue nouvelle plutôt que roman, relatant la naissance, la vie brève et la mort d’un hôtel marocain dans les années trente, échec paradoxal dans ce pays en plein essor touristique. Récit largement dialogué, dont les nombreux personnages, fermement dessinés, appellent à une lecture orale, voire à une mise en scène théâtrale. », Catherine Dubuis.
Catherine Dubuis, Les Chemins partagés, la vie de Cilette Ofaire
« Qui aurait prédit à la petite Cécile Houriet, née au creux du Jura, que plus tard elle serait peintre à Montparnasse, solitaire épouse de soldat, errant dans les couloirs du métro parisien pendant la Grande Guerre, peintre encore, et mousse, à bord d’un petit bateau aux dimensions d’un jouet, puis valeureuse capitaine aux commandes d’un beau vapeur ; hôtesse rayonnante de La Nostra, son île terrestre aux environs de Toulon ; enfin, et d’abord, écrivaine, auteure, entre autres, d’un des plus beaux récits de mer de la première moitié du XXe siècle ? »
Vous rêvez de tout lâcher et larguer les amarres? Lisez Les chemins partagés, biographie de Cilette Ofaire par Catherine Dubuis et suivez le parcours d’une femme à la fois peintre, écrivain et capitaine de navire, qui voyagea de Neuchâtel au Sud de la France en passant par l’Espagne…
L’avis des internautes: « un ouvrage indispensable pour comprendre la femme Cilette Ofaire derrière l’auteur de Chemins et de Sylvie Velsey » extrait d’un commentaire sur le site de Plaisir de Lire.
N’oubliez pas notre offre de Noël exceptionnelle: 30% sur l’ensemble du catalogue. Et pour recevoir vos livres avant Noël, passez commande jusqu’au lundi 19 décembre (inclus)…