Ce roman se passe en Colombie, là où la misère frappe les enfants des rues et où le terrorisme bat son plein. Dans cet univers, mêlant ambiance latine et pauvreté, une jeune universitaire suisse, au service d’une organisation humanitaire, et le directeur d’une institution sociale colombienne vont se rapprocher l’un de l’autre, alors que tant de choses semblaient les séparer.
Riche en suspens et en rebondissements, dès les premières pages, le récit de cette relation permet au lecteur de découvrir le monde des Gamines, ces enfants des rues de Bogota: la façon dont ils vivent, leurs relations entre eux et avec les adultes, leur sensibilité exacerbée et la difficulté qu’ils ont à intégrer une vie plus structurée. Les éducateurs et autres intervenants auprès de ces jeunes doivent donc faire preuve de psychologie et d’empathie. Ici, la définition de l’enfance est particulièrement juste et touche le lecteur au plus profond. Le destin du héros, Nolberto, ancien Gamine, est émouvant et personnalise le quotidien de ces gosses de rue.
Un beau roman, dont le lecteur ne sort pas indemne…
