Crimes sacrés, sacrés meurtres

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Auteur: PAUDEX, Yves
ISBN: 9782883870802
Date de parution: 29/08/2019

Crimes sacrés, sacrés meurtres

11,00 CHF25,00 CHF
UGS : ND Catégorie :

Description

Par un lundi de novembre gris et venteux, la quiétude de la campagne vaudoise se trouve ébranlée : un tronc humain est découvert parmi les broussailles des Ormonts. Valentin Rosset, flic en fin de carrière à la police de sûreté vaudoise, est chargé de l’enquête.

Dépassé par un environnement en constante évolution dont il peine à suivre le rythme, l’inspecteur patauge et tente de cohabiter avec la jeune génération, aux méthodes bien plus scientifiques. Pendant ce temps, les cadavres continuent de s’entasser…

Ce polar à l’intrigue habilement déployée va chercher au plus profond de la sensibilité humaine. En parallèle de l’enquête se révèle l’histoire d’une lignée malmenée par la vie sur plusieurs décennies, interrogeant le poids du passé sur le présent : lorsque le malheur a tant frappé, devient- il une fatalité ou reste-il encore la possibilité d’être heureux ? C’est ce que Valentin lui-même devra déterminer.

Avis

  1. E.P.

    J’ai terminé votre roman. Beaucoup de plaisir à le lire : intrigue très bien ficelée, très bien écrit, superbes descriptions des lieux (que je connais pour la plupart … je parle de ceux en Suisse) et des états d’âme des personnages …

  2. S.S.

    Je l ai fini vendredi soir. J ai adoré ! Suis passée aux Ormonts jeudi soir, et automatiquement j ai fait le rapprochement ! Sympa tous ses lieux que l on connaît bien, d autres moins. Bravo!

  3. C-A. H.

    … J’ai adoré et me réjouis déjà du prochain. Tout y est : une intrigue passionnante, les traits de caractère de chacun de tes personnages (Valentin est très attachant et Bavaud le devient aussi au fil des pages…), un vocabulaire riche, une écriture à la grammaire impeccable. Bref, ce n’est pas qu’un excellent roman policier, c’est aussi je pense une oeuvre littéraire de tout bon aloi.

  4. C-A C.

    Fini …. envie de connaître vos personnages « pour de vrai » …. impossible donc l’imagination galope.

  5. N. V.

    On s’y plonge, on ne s’en sort pas. Pauvre inspecteur il est malmené… mais je n’en dirai pas plus!!! Bonne lecture!

  6. F.E. S.

    Hier soir ( assez tard d’ailleurs ) j’ai terminé votre roman. J’ai passé un très bon moment en compagnie de Bavaud et Rosset. Et surtout le suspens grandissant au fil des pages, je n’ai pas mis longtemps à le lire ! Pour ce genre de bouquin , je crois que c’est un assez bon signe. …

  7. E. P.

    Trop top…à bientôt pour la suite….

  8. E. L.

    …terminé la lecture! superbe! j’attends la suite du retraité et ses nouvelles aventures.

  9. A.R.

    Je viens de le finir. Super bouquin, qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout…

  10. I.M.

    Une fois le livre commencé, je n’ai pas pu quitter le commissaire Rosset, personnage sensible et attachant. le livre a donc été lu en deux jours. Génial!
    A quand une nouvelle enquête ?

  11. G. H. W.

    Super livre. – Moi qui ne lis que très peu, je le recommande à tous

  12. A.B.

    Je viens de terminer ton livre …enfin dévorer j ai 💖 . A quand le prochain

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– Dufour du centre d’engagement. Tu peux enfiler ta gabardine, Valentin. Un cadavre a été découvert au Sépey dans un endroit impossible, sauf pour les renards à ce qu’il paraît.
– Les Ormonts en ce jour des morts, tu n’as rien trouvé de plus appétissant au menu ?
– Désolé, mon vieux. L’identité judiciaire est déjà en route.
– Qui procède au bouclage ?
– Le sergent Mermod.
À contrecœur, le policier enfila son pardessus. Il n’y avait rien de pire que l’odeur d’un cadavre en décomposition pour commencer la semaine.

La bise noire rasait les collines, creusait le lac, empêchait la pluie d’automne de toucher le sol. Sous l’assaut tempétueux, les arbres mis à nu se tordaient. Des feuilles arrachées par poignées, froissées par le vent, tachetaient le bitume d’éclats de couleur. Le tunnel de Glion, fermé pour cause d’accident, l’obligea à quitter l’autoroute pour se faufiler entre les vignes nues, avant d’endurer l’interminable chapelet de feux rouges longeant les quais. sous le lavis du haut-Lac, les lucioles des phares de détresse scintillaient. Les rues désertes distillaient une lumière acide. Le microclimat de la riviera s’était évaporé dans la tourmente. La météo exécrable n’était hélas pas la seule source de son animosité. Rosset peinait à dompter ses pulsions. Ces bouffées hargneuses lui permettaient peut-être de repousser un peu plus loin ses accès de mélancolie, de les évacuer un peu plus vite. Mais à quoi bon ressasser, clabauder, fustiger ? Fabriquer de l’amertume à longueur de journée ne guérit pas du diabète.
Sans approfondir davantage, son humeur reflua lorsqu’il vit le château de Chillon se dissoudre dans la brume de son rétroviseur. Perdues au loin dans les nuages, les montagnes, devinées plus que vues, dressaient leurs masses hostiles.
Dès les premiers lacets du col des Mosses, les rafales moururent face à un rideau de pluie drue crépitant sur la carrosserie, vernissant la chaussée. d’un coup, tout devint plus sombre. Valentin eut la sensation de quitter le reste du monde.
Yeux rivés au pinceau lumineux des phares, il savait que tout là-haut les tours d’Aï et de Mayen crevaient des vagues de nuages. En contrebas, au fond d’une gorge aux chairs éventrées, grondait le tumulte d’une rivière. accrochée à la paroi, la route serpentait. Peu après un tunnel, son ruban oscillait presque sur l’énorme masse instable du « glissement de la frasse ». Un jour plus ou moins lointain, quarante millions de mètres cubes en équilibre précaire depuis des siècles se détacheraient de la montagne pour s’écraser dans la vallée. Cette pensée le renvoya aux exercices catastrophes des services de sécurité. Une escouade de Cassandre planchait à l’année sur des scénarios de cataclysmes censés rester secrets. On prévisionnait, supputait, extrapolait.
Le cadavre qui l’attendait était lui bien réel et la conduite sous ce déluge plus périlleuse que les prévisions dantesques des prophètes de bacs à sable. Il les chassa de son esprit et poursuivit sa route avec pour compagnie la musique des gouttes martelant le toit de la voiture.

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